Après le succès de l’an passé, les partenaires ont récidivé. De 10 heures à 17 heures, neuf équipes ont joué au profit des Restos du Cœur et du Secours populaire français. Des élues, des gymnastes, des entraîneuses de gym, des parents de gymnastes, des animatrices du centre social AGIES, des membres de la gym volontaire, toutes évoluaient dans des équipes de six joueuses aux noms un peu farfelus (L’OM, Les Boudins de Gonfreville, Les Belles de Gonfreville, Les Éclopées...). Un peu d’humour ne fait pas de mal pour évoquer un sujet habituellement grave et douloureux.
Entre les matches, plusieurs groupes ont apporté leur concours pour assurer l’animation de la journée. Parmi eux, le Twirling club bâton du Havre, l’école de danse Anne Chétoui, le groupe Panda de l’ESMGO Gymnastique, la chorale de l’UNRPA, les amateurs de double dutch (double corde à sauter)...
“L’ambiance était assez familiale, explique Réjane Chapelle, présidente de l’ESMGO Athlétisme. Quand les équipes n’étaient pas complètes, on s’échangeait les joueuses.” On l’a compris, le but n’était pas d’accomplir des exploits sportifs ordinaires.

Si les règles footballistiques ont parfois été chahutées dans la bonne humeur, le but de l’opération a été largement atteint. En addtionnant l’inscription des équipes, les entrées et la buvette, les Restos du Cœur et le Secours populaire français ont reçu chacun un chèque de 300 euros avec, en prime, le sourire de sportives occasionnelles qui promettent de recommencer l’année prochaine.