Divisés en quatre groupes, les seize élèves ont interviewé des commerçants de la place du Colombier, des résidents de la RPA de l’estuaire, un correspondant de l’Opac… Yamina, Dylan, David et Alexandre ont rencontré Pascale Nolent, conseillère conjugale au planning familial puis Marie-Claire Doumbia, adjointe au maire de Gonfreville l’Orcher, chargée de la Vie des quartiers. Les jeunes ont pris leur rôle très au sérieux. "Nous avons posé quatre questions : Ça sert à quoi la violence ? Que pensez-vous des insultes ? Si une bagarre se déclenche, que faites-vous ? Les gros mots sont-ils violents pour vous et pourquoi ?"

Les personnes interviewées se sont plutôt bien prêtées au jeu. "La violence qu’elle soit physique ou mentale blesse ceux qui la subissent. Rien ne justifie les insultes. Souvent, la violence se manifeste lorsque l’on manque de mots pour s’expliquer", souligne Pascale Nolent.

"La violence prive de liberté celui qui la subit. Les injures sont souvent un moyen de soulager celui qui les prononce. Face à une bagarre, j’essaierais de calmer le jeu, de trouver les bons mots pour apaiser la situation", explique Marie-Claire Doumbia.

À partir des informations collectées, les jeunes vont créer un Mur de mots, qui sera exposé au mois de mai, au centre social Agies, dans le cadre de l’exposition des "Mots pour le dire".

Si vous souhaitez vous exprimer sur la violence, répondez aux quatre questions posées par les élèves de 4ème Segpa :

 Les gros mots sont-ils violents pour vous et pourquoi ?