La coupe de France est une compétition ouverte à tous les clubs amateurs et professionnels de France. Cela représente environ 20 000 clubs français. Cette coupe a été créée en 1971 par le Comité Français Interfédéral qui est aujourd’hui devenu la Fédération Française de Football (FFF). Les matchs de cette compétition se joue en un match à élimination directe. En cas d’égalité, une prolongation est jouée puis une séance de tirs au but, si à l’issue de celle-ci les équipes n’ont pas réussi à se départager. L’US Quevilly, club amateur de la région rouennaise crée l’exploit cette année, en étant qualifié pour les demi-finales contre le PSG après avoir éliminé en autre Boulogne-sur-Mer et Rennes.

Rencontre avec Anthony Laup à une journée du choc contre le Paris Saint-Germain.

Raconte-moi un peu ton parcours avant d’arriver à l’USQ. Depuis combien de temps fais-tu partie de ce groupe ?

J’ai commencé le football à Gournay-en-Caux, puis j’ai rejoint le Havre Athlétic Club des poussins jusqu’en espoir. Après cela, j’ai rejoint le Petit-Quevilly (USQ) pour deux ans puis j’ai passé trois ans à Dunkerque. L’an dernier, je suis revenu à Quevilly.

Comment te sens-tu à quelques jours de la demi-finale contre le PSG ? Comment se sent le groupe ?

Et bien personnellement ça va très bien, on joue une demi-finale, donc ce n’est que du bonheur et pour le groupe, c’est pareil. Tout le monde se sent bien et l’on ne se prend pas la tête.

As-tu eu une préparation plus poussée que d’habitude pour cet événement ?

Non, rien de spécial, c’était une semaine normale. C’est juste que depuis dimanche nous sommes à l’hôtel à Forges-les-Eaux et nous partons mardi à Caen.

Jouer à Caen en terrain neutre et inconnu, n’est-ce pas un handicap supplémentaire à surmonter ?

Oui et non. C’est vrai qu’on avait nos repères à Diochon (Rouen) et que l’on ne connaît pas le stade d’Ornano (Caen) mais après ça, il reste un match de football qu’il faut jouer quel que soit le terrain et pour nous, amateurs, on n’a pas trop de questions à se poser. Il faut tout donner !

Arriver à ce stade de la compétition quand on est une équipe comme Quevilly, c’est magnifique et tout à votre honneur, mais comment arrives-tu à gérer cette soudaine notoriété ?

Oui, c’est sûr pour un club amateur, c’est magnifique, mais maintenant on n’est pas plus sollicité que ça donc le groupe arrive à très bien le gérer.

Toute une ville et même une région est derrière vous, y-a t-il des choses qui ont été mises en place pour la demi-finale ?

Oui. Il y a des cars qui ont été mis à la disposition des supporters à Rouen et des écharpes vont être distribuées à chaque supporter à son entrée au stade pour que le stade soit tout en JAUNE ET NOIR.

Je te remercie du temps que tu m’as accordé pour cette interview.

Il n’y a pas de soucis, c’était avec un grand plaisir.

Et ALLEZ QUEVILLY !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Merci c’est gentil et bonne continuation à vous.