Le Penseur est le premier tome d’une saga de trois livres, classée dans les romans Jeunesse/Ados. Donovan Morel, lycéen en Terminale Scientifique, a imaginé une société régie par L’Autorité, qui empêche les gens de penser.
Interview du jeune auteur gonfrevillais.

Comment as-tu eu le déclic de l’écriture ?

J’étais élève en première. Ma professeure de français nous avait demandé d’écrire une lettre ouverte et de faire une critique d’un pays. L’exercice m’a plu et je me suis pris au jeu de l’écriture. J’ai donc commencé à écrire une nouvelle (qui correspondant au chapitre 3 du livre). Je l’ai faite relire à mes parents, à quelques amis qui ont aimé l’intrigue. Ma prof de français l’a également relu et m’a encouragé à continuer. J’ai été inspiré et l’histoire a rapidement pris forme. La nouvelle s’est transformée en un mois en un premier livre, le premier volet d’une saga de trois tomes.

Peux-tu expliquer l’intrigue de ton histoire ?

L’histoire se déroule à une époque inconnue où la population est gouvernée par L’Autorité, qui pense à la place de gens. Personne ne connait ni n’a jamais vu L’Autorité. Les gens ne se posent pas de questions et vivent comme des robots. Flavien, le héro, est un lycéen de 16 ans différent, car il est capable de penser. Il est donc dangereux pour “L’Autorité” qui va le capturer. Mais que va-t-il arriver à Flavien ?

Comment est né ton personnage principal ?

Je souhaitais traiter de la différence. J’ai donc voulu que Flavien soit un représentant de la différence. Il incarne toutes les personnes qui sont montrées du doigt pour leurs différences et que les gens ne comprennent pas. Il se sent à part et il a peur…

Ton personnage évolue dans un monde où la pensée unique est reine, quel message as-tu eu envie de faire passer ?

Quelque part, le livre est une critique de la société actuelle. Les gens sont relativement formatés, leur quotidien est standardisé, leur vie très routinière... On n’ose pas toujours dire ce que l’on pense… Il y a une réflexion sur l’absurde, mais surtout sur le droit à la liberté d’expression et à la liberté de penser.

Quelles ont été tes démarches pour publier ton livre ?

A la fin de l’écriture en mai, je me suis demandé ce que j’allais faire de mon roman. J’ai regardé sur Internet et j’ai contacté plusieurs maisons d’édition par courrier et par mail. J’ai reçu une réponse assez rapidement d’Edilivre, qui édite des livres aux formats papier et numérique gratuitement. Le livre n’est pas imprimé à l’avance mais à la commande. Je pouvais choisir des options payantes, comme les corrections de l’ouvrage et la personnalisation de la couverture, mais dans un premier temps, je n’avais pas les moyens de les financer.

Où en es-tu dans l’écriture de la suite ?

J’ai fini d’écrire le deuxième tome en août. Les corrections sont finies. Le livre devrait être disponible prochainement. Je n’ai pas encore commencé l’écriture du troisième volet. Je connais bien-sûr la fin de l’histoire, mais je dois prendre le temps de me poser. Je compte m’y mettre aux prochaines vacances scolaires.

Malgré une certaine jeunesse dans le style d’écriture, Donovan a su trouver une bonne intrigue, et le premier tome de Le Penseur laisse le lecteur sur sa faim... Mais qui se cache derrière L’Autorité ? Quelle est la voix qui guide Flavien dans son aventure ? Pourquoi L’Autorité fait passer une série de tests à Flavien ? etc. Quelques éléments de réponses seront donnés dans le deuxième tome, à paraître fin octobre, début novembre. A suivre…